Un regard sur la Ville

Les alternatives à la voiture, en ville

Parmi les alternatives à la voiture, en ville, on pense au réseau de bus et tram mais surtout aux modes doux qui sont la marche à pied, le vélo dont la caractéristique principale est d’être non polluants tout en générant peu de nuisances.

Les mode doux de déplacement

Ces modes de déplacement « doux » sont particulièrement bien adaptés aux déplacements de centre ville puisqu’on y fait surtout des trajets courts, inférieurs à 1 km. Les villes qui se sont employées à développer l’usage du vélo en créant des pistes cyclables en nombre, sont payées de leurs efforts puisque l’usage du vélo y et plus important qu’ailleurs : élèves, étudiants, mais aussi cadres et « bobos » s’y adonnent de plus en plus pour se rendre sur leur lieu de travail…

Le vélo à assistance électrique (VAE) connait un boom impressionnant puisqu’il diminue les efforts physiques. En outre, de nombreuses collectivités apportent une aide financière lors de son acquisition (25 % du prix d’achat TTC dans la limite d’un certain plafond par exemple à Toulouse ou à Bordeaux, mais c’est aussi le cas à Paris, Lyon, Tours, Angers, etc…).

La trottinette qui avait fait un come back au début des années 2000 revient en force en ville. Fréquemment utilisée par les usagers de la SNCF qui doivent rejoindre leur lieu de travail par exemple, elle a l’avantage de se replier sans encombrer ni surcharger son bagage dans le train.

Le recul de la voiture en ville

Qui de la poule ou de l’oeuf est apparu en premier ? Le parallèle à cette question dite « insoluble » se fait entre le recul de la voiture et le développement des autres modes de transports urbains : on ne sait lequel a entrainé l’autre ?! Quoi qu’il en soit, on constate dans toutes les villes le recul de la voiture en ville, d’une part et, d’autre part, une multiplication des alternatives à la voiture : transports interurbains, parkings relais, deux-roues, autopartage (voitures électriques en libre service), vélos en libre service, covoiturage…

La multimodalité des transports est particulièrement développée avec les parkings relais situés à proximité des « noeuds » de transports en commun d’entrée de ville, qui permettent aux personnes venant de la périphérie urbaine de ne pas s’engluer dans les embouteillages urbains : elles laissent leur véhicule sur ces parkings et empruntent le tram, le bus ou autre.

Ces transports en commun doivent avoir fait l’objet d’attention particulières à l’égard des usagers : ils doivent être fréquents, rapides, confortables, tout en offrant des tarifs adaptés aux diverses situations des usagers (chômeur, hors agglomération, étudiant, abonné, etc…). C’est le gage de leur succès, et les municipalités l’ont bien compris, a priori. C’est ainsi que de plus en plus de villes se dotent, en parallèle de leur réseau de bus, de lignes de tramway : le tram est le complément idéal et évident des Parking Relais. Toutefois, compte tenu de l’investissement qu’il induit, il ne peut s’envisager que dans des grandes villes (on parle souvent d’une agglomération de 250.000 habitants minimum).

Proposer des solutions alternatives à la voiture en ville est donc indispensable pour plusieurs raisons : d’une part, éviter les pics de pollution dûe aux émissions de particules fines issues des moteurs diesel notamment, et d’autre part, écarter la solution ultime et répressive de la taxation à l’entrée des centres-villes comme c’est le cas à Londres.

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